Un village anéanti. [PV : Lyilia, Djahina, Eodhan, Kharazan]

[HRP : Départ de la quête dans une rue, à Déimos, le matin]

Vlad et Malak étaient repassés par la grande cité de Déimos et sur le trajet, le Chasseur Ardent avait l'air plus fatigué que Malak alors les deux hommes remirent à plus tard leur route jusqu'à Lyrr. Malak paya une chambre pour lui et son ami et montèrent à l'étage pour se reposer. La nuit était déjà présente dans les rues de Déimos alors les deux hommes se couchèrent en ayant bien pris soin de se raconter leur journée, même s'ils l'avaient passé ensemble ! C'était à celui qui aurait le plus de chose à raconter et bien sur, ils n'hésitaient pas à en rajouter...

La nuit, Malak fit un rêve, un rêve qui serait peut-être prémonitoire, du moins il l'espérait ! Dans ce rêve, il se voyait devant un immense dragon et étrangement, il y avait aussi Vlad à ses côtés... Les deux guerriers combattaient bien certes, mais ce qui surprit encore plus Malak, c'est la présence de plusieurs autres Chasseurs à leur côté et ceux ci n'hésitaient pas à prendre les coups à leur place... Est-ce que ce rêve était censé montrer à Malak ce qu'il devait faire ? Ou plutôt, lui faire comprendre qu'il ne devait pas faire le fou en allant affronter les Dragons seul ou juste avec Vlad ? Probablement... Le jeune Chasseur se réveilla finalement à cause des bruits qu'il y avait déjà dans les rues de la grande cité et décida de se lever avant Vlad. Il descendit dans la rue et ramena pour lui et son ami de quoi manger pour bien entamer la journée.
De retour dans leur chambre, Malak regarda le visage de Vlad et vu sa tête... Il devait seulement venir de se réveiller ! Ou était-il malade ?

-Hey ! T'en tire une de sale tête ! Tu es malade ?

Le Chasseur brun fit oui de la tête et Malak retint une vanne sur le combat d'hier pour éviter d'énerver son ami car ce n'était surement pas le bon moment ! Alors il lui déposa à manger et à boire et lui dit qu'il aller faire un tour en ville, il n'avait pas envie d'être contaminé...
Il sortit de la chambre en prenant sa hache au passage et la rangea dans son dos à l'aide de ses deux lanières en cuirs.

Une fois dehors Malak détacha Hielo, son cheval puis regarda une fois à droite puis à gauche et voyant qu'il y avait un peu plus de monde à droite, il s'y engagea en tenant sa monture par la bride. Se rapprochant de plus en plus de la foule, Malak constata qu'il y avait un homme sur une grosse caisse en bois et qui tenait une dague à la main gauche, sa main droite étant amputée... Il hurlait des insultes à l'adresse de certaines personnes... Ah, surement des bandits d'après ce que Malak avait entendu ! Malak se rapprocha du groupe de personne et étonnamment, lorsque l'homme déclara qu'il cherchait des Chasseurs assez brave pour aller venger les siens et tuer les Bandits du Feu, la foule diminua et finalement, il ne rester que cinq personnes. Il dévisagea chacune des personnes restante et aurait bien aimer que Vlad soit à ses côté, il se serait senti moins seul... D'ailleurs, pourquoi était-il resté alors que les deux amis s'était fait la promesse de rester ensemble ? Et bien c'est simple, suite à son rêve et à la maladie de Vlad, Malak avait décidé de faire connaissance avec de nouveaux Chasseurs.

Bref, parmi eux il y avait deux filles et deux garçons... Le premier garçon avait les cheveux noirs et avait un arc sur lui... Malak ne distingua pas plus de détail sur lui car il était couvert par un autre homme qui était plus musclé que Malak mais qui n'avait pas l'air bien intelligent... Enfin, le Chasseur n'était pas la pour juger ce genre de chose mais bien pour finir cette quête ! Avec eux, il y avait deux jeunes filles, l'une plutôt mignonne aux yeux de Malak mais qui avait aussi l'air timide... Peut-être se trompait-il, après tout il ne la connaissait pas ! Et la dernière personne encore présente était blonde comme lui mais du fait que c'était elle la plus proche de lui, Malak remarqua qu'il y avait une certaine ressemblance physique entre elle et lui... Décidément, cette quête risquait d'être bien drôle ! Ou pas...

Déimos. Cette cité semblait aussi énorme et bruyante que la première. Aodhan y arriva deux jours auparavant à la suite d’un long voyage d’agréments, d’observations et de découvertes. Il désirait ardemment passer aux endroits non utilisés par les nomades. Au fait, ceux-ci ne l’ont pas crus … Ils restaient enfermés dans ces valeurs fausses proclamées par leur chef soit son père adoptif. Balivernes ! Oh que seule cette pensé agitait durement notre jeune homme. Fort heureusement, sa vie d’enfant ne lui apporta pas uniquement l’ignorance. Il réussit à canaliser ses ardeurs, ses pulsions par la méditation. Aodhan utilisait cette technique de trente minutes à une heure par jour environ. Il entrait doucement en son fort intérieur, cherchant son cœur enflammé – figurativement évidemment hrm – et laissant son esprit lentement disparaître pour faire place à son inconscience, son âme … En fait, ce qu’Aodhan était réellement.

Il ne sut pas vraiment depuis combien de temps cet exercice fut en fonction ce matin-là. Effectivement, le jeune homme fut assis, les jambes allongées, le dos appuyé sur un mur de pierre taillé alors que ses oreilles plutôt longues et déformées pour un humain percèrent sa chevelure argenté quelques insultes envers des bandits du feu paraissait-il. Puis, cette voix désirait quelques chasseurs. Un sourire en coin, Aodhan fut heureux d’apprendre plusieurs journées précédent celle-ci, que ces Chasseurs se trouvaient être des gens possédant l’un des sept éléments sur Elrath. Oui, notre cher jeune homme aimait plus écouter que parler et, à vrai dire, dans ces conditions il y avait plus de chance que rien ne parte en fumée si vous comprenez bien ce que je veux dire.

*Des chasseurs hein.*

Prenant une grande respiration finissant de sortir de sa transe, le jeune homme se leva et parcourut les quelques mètres – le criard était non loin de sa personne appuyé sur le même mur – le séparant de cet homme. La foule se fut dissipée ne laissant que quatre autres personnes sans compter l’homme et lui-même. Ainsi, par un réflexe Aodhan remonta sa longue cape sur ses épaules au-dessus de sa tunique de voyageur tout en amenant la capuche sûr sa chevelure grise, son teint de mort, ses yeux de sang. Seul sa main droite, cette couleur, tenant le grand arc pouvait se percevoir aux regards extérieurs.

Puis, le regard du jeune homme observa les dernières personnes semblant intéressées tout comme lui par cette injustice commise il y avait peu paraissait-il. Et quelle injustice ! L’homme était amputé de la jambe. Levant les yeux au ciel, Aodhan comprenait parfaitement la raison pour ces insultes faces aux bandits du feu. Probablement une terre de volcans actifs à quelque part sur le continent. Il fut curieux d’en apprendre plus … Curieux depuis qu’il ne faisait plus partit des nomades.

- Les bandits du feu ? Je pourrais les chercher, les trouver, les tuer et vous les ramener plus vite que vous le penserez.

Aodhan se fut avancé d’un puis de deux pas pour annoncer ces mots sur ce ton neutre sans émotion – heureusement dirions-nous. Ses lèvres tout comme son menton avait bougé durant cette tirade, mais rien d’autre. Malgré qu’on ne pouvait pas vraiment les voir, les yeux rouges avait fixé dans une grande profondeur, tout ce moment, le regard de cet homme. Pourquoi avait-il dit cela? Ce n’était pas comme si Aodhan se sensibilisait face au moindre problème des gens. Non, il voulut plutôt prouver qu’il pouvait être une bonne personne, être fier de lui malgré … Oui, malgré ses traits physiques semblant provenir d’un monde où les humains n’étaient pas les bienvenus.

Cela faisait à peine quelques jours déjà que Djahina avait fait son arrêt dans la cité de Deïmos et qu'elle avait enfin décidé d'y rester jusqu'à ce que le temps soit un peu plus calme pour qu'elle puisse reprendre sa route pour les autres cités ou bien si une quête se prépare. La jeune femme n'attendait vraiment que cela et il lui tardait que quelque chose d'interessant se passe dans les prochains jours car elle commençait vraiment à en avoir assez de la routine dans la ville et puis, elle n'avait toujours pas réussi à s'habituer à la présence d'inconnus autour d'elle et sa peur des hommes était toujours aussi présente, qu'elle le veuille ou non, qu'elle fasse des efforts pour que les choses se passent bien mais c'était souvent peine perdue pour elle. Il n'y avait, en fait, qu'une seule bonne nouvelle dans toute cette histoire, c'était que le démon ne s'était pas manifesté une seule fois depuis son arrivée et Djahina s'était davantage sentie libre sur le coup mais elle savait qu'il était toujours aussi présent au fond de son être et qu'il dort et attend toujours le bon moment pour intervenir.

Au moins, la jeune femme n'avait commis aucun meurtre à cause de la malédiction et cela l'avait pleinement rassurée car elle n'aurait pas supporté que quelque chose arrive encore une fois dans la cité de Deïmos. Cela aurait pu arriver une fois, lorsqu'on lui avait demandé combien vallait le pendentif qu'elle portait et s'il était à vendre ou à échanger. Les yeux de Djahina étaient alors devenus dorés et c'était limite si elle ne se servait pas de son arc pour le faire taire mais son changement de posture et son expression agressive avait eu raison de n'importe qui et personne n'avait osé lui reposer cette question, de peur que cette fois-ci, la jeune femme n'ait vraiment besoin de se servir de son arc et qu'elle ne s'occupe du cas de ceux qui osent lui poser des questions au sujet de son collier. Heureusement, personne n'avait encore soupçonné que la jeune femme était porteuse d'une malédiction et que les conséquences de tout ceux qui la provoquaient ou qui cherchaient à lui retirer ce qui lui permettait d'avoir un maximum de contrôle sur elle, seraient vraiment morts.

Enfin, revenons à cette journée qui allait être bien particulière pour la jeune femme et pleine de surprise. Alors qu'elle était à la fenêtre de la chambre qu'elle avait loué à l'auberge, la jeune femme ne cessait de repenser à la soirée où elle avait rencontré un jeune homme de son âge et que l'un des hommes de la taverne avait cru qu'il s'agissait d'un démon. Djahina s'avoua qu'il n'avait pas eu tort sur le coup, que l'inconnu aurait pu en être un à cause de son physique mais Djahina savait qu'il n'en était pas un. Si le jeune homme avait vraiment été un démon, celui que portait la jeune femme aurait eu de nombreuses palpitations et ne se serait pas tenu aussi tranquille lors de cette soirée. Enfin, Djahina n'aura pas été des plus calmes à ce moment là et depuis qu'elle avait tiré une flèche pile sur la main de l'homme qui s'en était pris au garçon accusé d'être un démon, on va dire que les hommes de la taverne la regardaient d'un oeil bien différent, à la fois effrayé et froid, ce que la jeune femme aurait préféré éviter en particulier car elle n'aurait pas aimé se confronter une nouvelle fois avec d'autres villageois.

Mais visiblement, lors de cette soirée, elle n'avait pas vraiment donné une très belle image d'elle, simplement qu'elle est loin d'être vulnérable et qu'elle ne se laisse pas aussi facilement approcher par les hommes. C'est au moins une leçon que ceux-ci avaient fini par comprendre après l'avoir vu à l'oeuvre mais il fallait s'attendre à ce que les choses soient bien différentes maintenant. Elle qui voulait passer innaperçu, Djahina était un petit peu connue dans la cité de Deïmos maintenant et c'était devenu vraiment pénible pour elle. Elle était en grande partie furieuse contre elle même et furieuse contre le jeune homme qu'elle avait aidé. Qu'est ce qui lui a pris d'intervenir aussi, alors que ce n'était pas ses affaires et que ce n'était pas elle que l'on accusait d'être un démon? Peut être parce que justement, on avait accusé quelqu'un de quelque chose qu'il n'était pas et c'était souvent ce qui mettait la jeune femme en colère, sans qu'elle ne puisse agir autrement que d'utiliser son arme. Et d'un côté, elle en voulait vraiment au jeune homme qui l'avait poussé à vouloir le défendre alors qu'elle n'avait pas à le faire.

Voulant chasser ces maudites pensées de son esprit, Djahina décida d'aller se promener dans la cité, peut être en apprendra t-elle un peu plus sur la ville, les habitants et sur les alentours pour voir s'il n'y a pas quelque chose d'étrange pour le moment. Se mettant son manteau sur les épaules et prenant son arc et ses flèches avec elle, la jeune femme sortit de la chambre puis directement de l'auberge, sans penser à manger quoi que ce soit, elle n'avait de toute façon pas vraiment faim après ce qu'il s'est passé il y a quelques jours. Sand était toujours à la place que Djahina l'avait laissé et celle-ci récupéra les rênes de sa monture pour l'amener avec elle. La jeune femme entendait pas mal de bruits et remarqua un grand attroupement, il se passait encore quelque chose pour qu'il y ait autant de monde. Elle s'y dirigea donc en tenant d'une main ferme sa monture, qui devenait de plus en plus nerveuse à mesure que les voix se rapprochaient. Lorsqu'ils arrivèrent près de la foule, Sand commençait même à reculer tellement il était nerveux et effrayé mais Djahina le rassura doucement et elle put se faire attentive à toute cette agitation qui semblait avoir lieu à cause d'un homme.

Elle ne put cependant pas s'empêcher d'être très attentive à ce que l'homme était en train de raconter, des bandits ayant attaqué et masacré bon nombre de personnes, l'homme étant chanceux d'être encore en vie mais Djahina n'aurait pas aimé être à sa place en raison de la main amputée de l'homme. Elle ne souhaitait vraiment ça à personne mais elle resta concentrée et lorsque l'homme déclara qu'il avait besoin de Chasseurs pour combattre les bandits du Feu, la jeune femme remarqua qu'ils n'étaient que cinq à être restés sur leur position.

*Bande de poltrons, vous n'avez vraiment pas honte de laisser ce genre de missions à de jeunes chasseurs...*

Enfin, jeunes, c'était le mot juste car sur les quatre autres chasseurs, Djahina voyait qu'ils avaient presque tous le même âge, environ vingt ans et franchement, cela ne montait pas vraiment dans l'estime de la jeune femme de voir qu'il n'y avait aucune personne plus âgée qu'eux. Elle allait, en tout cas, vraiment s'amuser dans cette quête, même si cela n'était pas un jeu et qu'elle devait se méfier des dangers. Son regard se porta sur les autres chasseurs et elle calcula trois garçons et une fille: cela promettait d'être interessant. La fille avait les cheveux blonds et des yeux bleu clair, la même chose pour un des garçons, on aurait pu croire qu'ils étaient frère et soeur. Il y avait ensuite un homme avec les cheveux bruns, la jeune femme aurait pu comprendre qu'il s'agissait d'un barbare, elle en était vraiment sûre pour cela. Quand au dernier garçon, Djahina le fixa très longtemps car il ne lui était pas vraiment inconnu, on va dire. Il avait beau cacher son visage par la capuche du manteau qu'il portait, elle reconnut sans peine le garçon de la taverne qu'elle avait été obligée d'aider, au risque de se faire détester après cela.

La quête promettait vraiment d'être spéciale pour elle et ce n'était que le début. Les paroles du jeune homme avaient pleinement attiré l'attention de Djahina qui écouta tant bien que mal mais à mesure qu'elle écoutait, une légère colère la prit et elle ne put empêcher ses yeux noisettes de prendre la couleur doré et elle déclara d'une voix froide et pleine d'ironie au jeune Chasseur, il en était un aussi apparement:

-Franchement, tu prétends réussi à combattre les Bandits du Feu à toi tous seul mais il me semble qu'il y a quelques jours, à la taverne, j'ai été obligée de tirer une flèche dans la main d'un homme qui voulait te casser en deux parce qu'il prétendait que tu étais un démon, ce qui est faux, et parce qu'il étai complétement ivre. Tu n'en menais pas large non plus, tu étais aussi ivre que lui.

Kharazan était arrivé a la cité de Déimos la veille. Cette ville était un endroit de vrai lopette. Il y avait des toilettes pour hommes, ce qui était inconcevable pour Kharazan! Il avait fait un tour a l'arène mais elle été fermé car un des gladiateurs est mort, étouffé par un trognon de pomme. Le seul endroit qu'il aimé été la taverne du « sanglier qui tousse ».
La bas il y avait de la boisson, des bastons et il y avait même une fille facile qui était pas habillée. Et plein de gens se battaient pour lui donner de l'argent. Il s'était même joint a la baston et la fille lui a fait des trucs que font les femmes de la grande plaine du Nord.
Après la fille lui a demandé des sous et a appelé les gardes. Il a tapé des gardes et s'est enfui vers un rassemblement. En plus c'était marrant car y avait un gros con avec un bras en moins qui faisait un spectacle au milieu.
-Ils ont détruit mon village et tué tous les habitants. J'ai pu en réchappé pour vous prévenir!! Je voudrai des chasseurs qui tuent ces bandits de feu et je les récompenserai!
Tout de suite Kharazan a été captivé par le discours du vieux. Il allait s 'avancer quand un gars tout mince et frêle avec une capuche sur la tête s'avança. Et dit un truc trop intelligent pour que le barbare comprenne. Une autre fille s'avança et elle raconta un truc sur une taverne, des hommes ivres et un démon. Kharazan s'avança a son tour
-Si ya de la baston je suis preneur. Ces hommes sont sans honneur. Et ils rejoindront les enfers sans être jugé par Crom et ce sera bien fait pour eux!
5 autres personnes le regardèrent bizarrement; le vieux, le gars a la capuche, la femme qui lui a répondu et 2 autres personnes qui devaient être frère et sœur. Ils étaient tous deux blonds et minces.

Spoiler:

Deïmos… Ahhhhhh Deïmos… Du monde partout, des riches comme des gueux, des tavernes, des auberges, des maisons de passe offrant divers plaisirs pour n’importe quelle clientèle, de beaux jardins (mais quand même moins beaux que ceux de Karrah) et de la pierre, encore de la pierre, toujours de la pierre… En gros, Deïmos est une ville comme les autres. Mais allez savoir pourquoi, elle n’était que très peu appréciée de Lyilia.

Il n’était pas dans les habitudes de la jeune femme de rester très longtemps dans ces lieux qu’elle jugeait bien trop peuplés. Sans doute une conséquence au fait qu’elle ai été élevée loin de tout ce bruit et de ce « beau » petit monde. Elle était très tolérante et sociable, et pourtant au milieu de tous ces gens, la blonde ne pouvait s’empêcher de ressentir du dégoût envers certains. Il fallait dire qu’il y avait des beaux salauds, mais il n’y avait pas qu’eux qui la mettaient dans cet état là. Certains mendiants et filles de joies avaient réussi eux aussi réussis à susciter ce sentiment de répugnance à la jeune femme.

Marchant d’un pas tranquille dans une des nombreuses rues de la citée humaine, Lyilia avait dans l’idée de faire rapidement les achats qu’il lui fallait et peut-être jeter un rapide coup d’œil au tableau des quêtes pour voir ce qu’il en retournait de ce côté-là. Depuis qu’elle avait quitté son grand père elle s’était lancée dans quelques unes mais elle avait toujours préféré les autres secteurs, évitant soigneusement Deïmos, car les rares visites qu’elle y a faite c’étaient toujours soldées par une profonde frustration.
Sachant exactement ce qu’elle voulait elle passait rapidement d’étales en étales ne perdant pas de temps à marchander et en faisant clairement comprendre qu’elle ne prendrait que ce qu’elle demandait et pas plus. Les marchands qui essayaient de lui refourguer une poule ou une chèvre pour n’importe quel autre achat commençaient à lui taper sur les nerfs. Si elle avait accepté à chaque fois elle en aurait eu assez pour se faire une petite basse cours. L’image d’elle entourer de poules et de chèvres lui vint à l’esprit ce qui la fit sourire. Il fallait admettre que la scène était tout de même drôle.

Lyilia finit par l’achat d’une petite brioche. La gamine qui lui avait tendu pleine d’espoir c’était quelque peu effrayée en voyant la grande arme que trimballait la jeune femme blonde dans son dos. Il était clair qu’une faux n’était pas rassurante à voir et ceci même pour les adultes. Mais Lyilia parvint à rassurer la petite fille en lui souriant et en lui tendant une pièce pour sa brioche.
C’est donc en remplissant son estomac de cette collation que Lyilia tomba sur la foule qui s’était regroupée un peu plus loin. Il n’y avait pas trop de voix, à dire vrai il n’ y en avait qu’une qui parvenait aux oreilles de la jeune femme, aussi se dit-elle qu’il ne s’agissait ni d’une représentation d’un quelconque troubadours, ni d’une bagarre. Tout de même curieuse, la blonde se fraya un chemin dans la foule, sa faux l’y aidant, intimidant ceux qui posaient leurs regards dessus. Elle parvint enfin à apercevoir la raison du regroupement. Un homme, un seul et unique homme. Assis sur une caisse en bois il agitait une dague d’une main ne pouvant le faire de l’autre puisqu’il ne l’avait plus. Il baragouinait bien des choses, mais son histoire était loin de la laisser de marbre, aussi quand il aborda le point des chasseurs, Lyilia resta sur ses positions, avalant un dernier morceau de brioche.

Le fait qu’ils ne se retrouvent plus que cinq n’étonna point notre jeune chasseuse. La majorité des Humains avaient cette particularité commune qu’on appelle la lâcheté. A celle-ci on pouvait ajouter d’autres bassesses, mais ça variait trop d’un humain à un autre et Lyilia avait autre chose de plus important à faire.
Ainsi donc étaient-ils cinq à vouloir se lancer dans cette chasse aux bandits de feu ravageurs de village. Sentant les regards se poser furtivement sur elle, Lyilia se lança à son tour dans une analyse rapide de ceux qui allaient devenir ses compagnons de chasse. Il n’y avait qu’une seule autre jeune femme, plus petite qu’elle, elle était loin de ne pas être pourvu de charme. Elle semblait tout de même distante. Quant aux hommes, il y en avait un qui cachait son visage au groupe, sa carrure était frêle mais s’il y avait bien une chose qu’avait appris Lyilia de son grand père c’était de ne pas se fier aux apparences. L’homme le plus proche de la jeune femme était tout aussi blond qu’elle et arborait lui aussi des yeux clairs. Elle lui adressa un sourire avant de passer en revue le dernier homme. Un tas de muscles… Pas laid, mais un tas de muscles pareil. Côté armes ils se retrouvaient avec deux archers, un épéiste, un manieur de hache et elle à la faux. Pas trop mal…

L’homme au capuchon prononça alors quelques paroles que Lyilia n’écouta pas, en tout cas, elles avaient eut pour effet de faire réagir l’autre jeune femme, celle-ci paraissant irritée. Il fallait croire que tous deux se connaissaient et que l’entente n’était pas tout à fait parfaite. Puis se fut monsieur muscle qui prit la parole. Le contenu n’étonna pas plus que cela la faucheuse. Cette petite chasse promettait d’être forte en émotion et cela pas à cause des bandits de feu…
Lyilia poussa alors un long soupir sonore, souriant par la suite.

« Taquineries, cynisme, ironie… Ah.. Les joies de la chasse en groupe ! »

Le jeune femme fit alors quelques pas et reprit la parole.

« Si nous nous lançons vraiment dans cette chasse tous ensemble, autant se présenter de suite. Je suis Lyilia. Vous pouvez m’appeler comme bon vous semble mais je ne vous promet pas de vous laisser la vie sauve selon le cas. »

La chasseuse agrémenta alors ses dires d’un sourire en coin et d’un clin d’œil, signifiant ainsi clairement qu’elle rigolait et qu’ils ne devaient pas se faire l’idée qu’elle se croit supérieure à eux, ce qui était loin d’être le cas. Attendant alors que les autres bougent un peu ou prennent la parole elle resta immobile, les mains sur les hanches.

Malak regardait toujours ses nouveaux alliés lorsque la blonde lui fit un sourire, il lui répondit puit reporta son attention sur l'homme qui aller bientôt lui donner sa récompense, enfin à lui et aux quatre autres Chasseurs... Mais un autre homme attira son attention, celui avec son arc et sa capuche. A la suite de ce que le chasseur brun avait dit, Malak ne put s'empêcher d'avoir un sourire car à quoi cela servirait de ramener des bandits s'ils étaient morts ? Bref, le Chasseur glacial se passa de commentaire, même s'il eu un peu de mal à se retenir pour le coup. Et de toute manière, la plus petite des deux filles s'avança à son tour pour dire un commentaire au sujet de l'archer masqué... Décidément, cette quête aller surement être mouvementé ! Bien plus que la précédente que le jeune Chasseur avait fait avec son ami Vlad ! Mais tant mieux, il aller pouvoir se divertir un peu, tout en s'entrainant et aussi, il faut le dire, en faisant connaissance.... Malak remarqua aussi que la jeune fille charmante avait surtout l'air en colère maintenant mais il espérait au moins qu'ils allaient réussir à s'entendre assez pour combattre du même côté.

Le deuxième homme, le plus musclé de tout les Chasseurs présent, s'avança à son tour et prit la parole à son tour. Crom ? Malak ne savait pas bien de qui il parlait, mais peu importe car l'homme était comme il le pensait, beaucoup dans les muscles, mais pas assez dans le crâne ! Mais il faut de tout pour faire un bon groupe d'aventurier et la c'était le cas... On commence déjà à bien distinguer les caractères, entre les deux timides, la colérique, le violent et le discret, la ballade risquait d'être des plus original.
Malak reporta son attention sur la blonde qui était resté proche de lui, il aller avoir de la concurrence niveau cheveux avec elle... Lorsqu'elle s'était retourner pour lui sourire, il avait bien vu qu'elle avait aussi les même yeux que lui. Il eut un sourire lorsque celle ci prit justement la parole, elle avait bien raison. C'était la première quête que Malak aller faire avec autant de personne dont il ne connaissait absolument rien, mais il savait qu'il allait surement bien s'amuser avec eux ! Il écouta ensuite la rapide présentation de la dite Lyilia puis, pour ne pas trop rester à l'écart, le jeune homme s'avança de quelques pas pour les rejoindre. Il s'éclaircit la gorge pour attirer l'attention sur lui avant de commencer à prendre la parole.

-Bon, et bien enchanté tout le monde... Moi c'est Malak et.... Je suis un Chasseur qui manipule la glace...

Ne savant plus trop qui dire d'autre à son sujet, il préféra s'adresser à l'homme qui lui manquait une main. Après tout, il aurait bien le temps de faire connaissance avec les autres Chasseurs sur le chemin qui menait au territoire du feu.

-Alors vous avez vos hommes... Et vos femmes. S'il y a d'autre chose à nous dire, peu importe l'information, je pense que tous ici voudraient le savoir ?

Malak attendit que l'homme lui réponde et celui ci n'ayant plus rien à dire, Malak le salua avant de se préparer à partir... En effet, il aller d'abord attendre que les trois autres membres de l'expedition se présentent avant de lancer la quête.

Aodhan crut que son cœur allait exploser. Ses muscles se tendirent brusquement, ses nerfs se tinrent à vif. Les yeux aux iris rouges sous la capuche grise s’agrandirent d’étonnement. Le poing tenant le grand arc majestueux semblait devenir moite. On eut l’impression que l’arme allait choir au sol dans quelques secondes tout au plus. Aodhan était pétrifié, tétanisé. L’homme lui passait dorénavant totalement par-dessus la tête de même que les trois autres personnes autour aussi. Il n’en avait que pour la charmante jeune fille de la taverne.

Celle-ci lui avait véritablement sauvé la vie … Ou, en tout cas, évitée une bien grosse blessure. Effectivement, deux jours plus tard, plus rien ne paressait sur le corps d’Aodhan. Malheureusement, il n’y eut pas que du bon dans toute cette histoire. Déjà, la rage du jeune homme fut grande dès l’attaque de cet ivrogne sans cervelle. Il désirait garder cette fierté. Certes, il fut aidé par une jeune fille. Oui, très belle. Pourtant … Tous l’avaient vu en cette soirée. Puis, maintenant, les paroles de Djahina … Les quatre personnes ici présentes connaissaient Aodhan pour être un bon à rien, un poltron et un faible avant même d’apprendre à épeler son nom. Voilà la raison pour laquelle son corps se mettait à trembler observant sans y croire vraiment la venue de cette jeune fille ici-même. Non qu’Aodhan ne félicita pas Djahina et la remercia en prime. Inconsciemment – peut-être consciemment, mais très profond – il apprécia les aptitudes de la demoiselle au tir à l’arc. Coïncidence ? Tous deux connaissaient le maniement de l’arc.

*Non … Elle … Non, cet homme … ?*

Hochant négativement de la tête, notre cher jeune homme tentait alors de s’extirper de la beauté presque envoutante de Djahina; ou n’était-ce que lui ? Ah, mais ces jeunes hommes. Surtout que jamais Aodhan désirait quelqu’un dans sa vie autre que sa liberté, son arme, lui-même … Mais quel être égoïste. Heureusement, l’homme fort de la petite troupe le sortir de sa torpeur par ses paroles dites assez fort. Tournant le regard au trois-quarts caché par sa capuche sur ce dernier, Aodhan l’observa intrigué. Il parla si vite … Alignant tant de mots ensemble … Notre cher jeune homme ne comprit probablement pas tout d’où ses sourcils froncés.

- Pff … Pas encore un …

Ce murmure entre les dents fusa à la manière d’un soupir des lèvres du jeune homme à la peau de mort. La commissure de ses lèvres semblait alors se lever prêt à rire. Certes, le jeune homme s’y arrêta aussitôt ou plutôt si força. Oh non ! Jamais il ne remettrait ce combat qui tourna mal. Cette jeune fille … Un regard en sa direction et Aodhan dut le retourner sur Kharazan pour se sentir mieux … Ouf, sauvé.

- Moi, c’est Aodhan.

Simple, il avait tourné la tête en direction de Lyillia de son petit nom. Une jeune fille semblant passablement puissante avec cette faux dépassant dans son dos. Déglutissant, Aodhan se décida de ne pas bouger … Timide peut-être … Il regarda plutôt s’avancer l’autre homme se nommant Malak manipulateur de la glace. Levant les yeux au ciel, Aodhan décida d’avancer ses techniques sur le feu que plus tard. De toute manière, ce Malak se reporta à l’homme demandant leur aide probablement. À cela, notre jeune homme se retourna sur lui-même faisant extrêmement attention à ne pas croiser le regard de la belle jeune fille sauvant sa vie … Oh, mais qu’avait-il ? Sa fierté n’était-elle plus rien ?

- Oui … Euh … Ils sont combien ces bandit du feu … S’il vous plaît.

Ajoutant à la phrase du blond, Aodhan bégaya un peu au départ et eut de la difficulté à prononcer la fin de la phrase. Apparemment, il allait devoir faire équipe avec ces gens. Normalement, il aimait mieux être seul comme sa vie passée le démontra. Souvent, en contact avec des gens, Aodhan finissait toujours par s’échauffer, se battre souvent pour des questions posées par rapport à son physique. Cela l’énervait royalement. Avec le temps, le jeune homme préféra être seul. Ainsi, toujours sur le même rond de terre, ne bougeant guère, il appréhendait beaucoup tout ceci. Ayant même un peu peur de ses compagnons … Que pensaient-ils ?

Djahina avait bien conscience qu'elle avait été un peu dure avec son futur compagnon de voyage Aodhan en faisant référence à ce qu'il s'était passé il y a de cela quelques jours dans la taverne de la ville. C'était d'ailleurs la-bas qu'ils s'étaient parlés pour la première fois et qu'ils s'étaient un peu liés d'amitié, bien que la jeune femme doutait qu'il lui pardonne ce qu'elle venait dire sur lui. Enfin, cela restait à voir encore et de toutes façons, Djahina ira s'excuser auprès d'Aodhan pour ce qu'elle avait dit et s'il acceptait de lui pardonner les paroles qu'elle avait prononcées. Elle ne savait pas très bien pourquoi elle avait réagi de cette façon avec lui alors que, même si elle ne l'avait jamais avoué au jeune chasseur depuis la dernière qu'ils se sont parlés, la jeune femme l'appreciait bien, parvenant à oublier ou du moins ignorer sa peur des hommes qui ne l'avait toujours pas quittée et qui n'allait certainement pas partir avant que la jeune femme ne fasse totalement confiance à homme, ce qui ne se fera pas avant longtemps. Les souvenirs étaient encore trop récents pour que Djahina oublie les souffrances qu'elle avait été obligée de subir par le passé à cause de son père mais aussi parce qu'elle ne tenait pas à ce que le démon recommence ses mauvais tours pour créer des ennuis à ses compagnons d'aventure, en souhaitant qu'il n'y ait pas le moindre incident.

La jeune femme cessa de se faire autant de soucis inutile, le danger serait présent si on lui retirait son collier ou bien que quelqu'un découvre le secret qu'elle cherche tant à cacher des autres personnes et qui risquerait d'être fatal à tous si cela devait se savoir. Pour l'oublier un peu, elle préféra plutôt dévisager Aodhan, s'inquiètant lorsqu'elle le vit trembler un peu avant qu'il ne détourne son regard d'elle. Quelque chose semblait vraiment le gêner et elle doutait que cela soit simplement à cause des paroles qu'elle avait prononcé mais autre chose, qui la concernait tout autant. Il était comme ça avec elle depuis leur première rencontre et depuis le temps qu'ils ne se sont pas revus, le résultat était le même: le jeune homme se montrait toujours gêné et semblait perdre tous ses moyens dès qu'elle était près de lui. Etait il...? Si tel était le cas, Djahina lui conseillait d'abandonner car elle ne faisait pas suffisament confiance aux hommes pour nouer une relation qui tient plus que de l'amitié, là-dessus, elle en était complétement incapable pour le moment. Pourtant, elle aussi se trouvait bizarre de s'interesser autant au chasseur alors que ce qu'elle avait fait il y a quelques jours n'était que pour rendre service et parce qu'elle ne supportait pas que l'on juge sur les gens sur leur apparence. C'était simplement pour cela qu'elle avait protégé et aidé Aodhan, rien de plus.

Pourtant, ce furent les autres chasseurs qui parvinrent à détourner l'attention de la jeune femme sur le chasseur et ce fut avec son calme habituel qu'elle écouta un peu les remarques des autres. Ce que le barbare se mit à dire laissa Djahina dans la surprise et elle le regarda un peu de travers sur le coup. C'était ce type d'hommes qu'elle n'aimait pas tant que cela: cela fonce dans le tas sans réfléchir et la force des muscles ne servira plus à rien après. En même temps qu'elle s'apprétait à soupirer de lassitude, la jeune femme reposa son regard sur Aodhan qui lui aussi semblait légèrement désespérer, bien qu'elle avait le sentiment qu'il avait envie de rire, chose assez normale vu la situation. Alors que les yeux du jeune homme rencontraient de nouveau ceux de Djahina, elle le vit les détourner encore une fois d'elle. Bon, il y avait vraiment quelque chose qui n'allait pas chez lui mais, comme elle n'avait pas été très sympathique en parlant de ce qui était arrivé quelques jours plus tôt, la jeune femme préféra remettre les explications à plus tard, lorsqu'ils commenceront à partir pour la mission car le trajet sera long jusqu'au Territoire Volcanique et la tâche sera en même temps très dure. Elle patientera jusqu'à ce qu'elle puisse mettre facilement la main sur Aodhan et qu'ils discutent seul à seul sans qu'ils ne soient interrompus par leurs camarades d'aventure.

Ce fut ensuite la deuxième femme de la petite bande, Djahina était d'ailleurs rassurée de ne pas être la seule représentante de la gente féménine, qui prit la parole, se présentant sous le nom de Lyilia. Les chances pour qu'elles s'entendent peuvent être grandes mais la jeune femme resta un peu méfiante et timide, comme à son habitude lorsqu'il s'agit de personne qu'elle ne connaissait pas. Au moins, elle n'était pas la seule à menacer de mort ceux qui se permettent de l'irriter, sauf que Djahina ne tenait à tuer que si on se permettait de marchander avec elle ou bien que l'on se doutait qu'elle était en partie démoniaque. Après cela, ce fut le jeune homme qui avait parlé le tout premier qui prit la parole et Djahina ne put se retenir de penser que Lyilia et le chasseur Malak auraient pu être de la même famille tellement ils se ressemblaient. Cette aventure allait vraiment être riche en amusements, en taquineries, en disputes, etc... comme à chaque fois que plusieurs personnes se rencontrent et ne se connaissent pas. Malak en profita pour demander si l'homme avait encore d'autres informations importantes qui pourraient s'avérer utiles pour leur quête, très bonne question en tout cas, qui les aidera bien. Mais visiblement, celui-ci semblait avoir tout dit, la discution avec lui était close et l'aventure allait enfin pouvoir commencer, à la grande joie de la jeune femme qui hâte de partir maintenant.

Alors qu'elle allait monter à cheval et suivre Malak qui s'apprétait à partir, la jeune femme entendit Aodhan demander combien il devait y avoir de bandits du feu. Djahina eut un léger sourire, ses yeux ayant repris leur couleur noisette tout en continuant de fixer le jeune homme qui semblait attendre une réponse. A voir la tête de l'homme et son silence, la jeune femme en conclue qu'il ne pourra pas répondre à sa question, chose un peu normale étant donné que d'autres bandits ont dû se joindre à ceux contre lesquels l'homme avait eu affaire. Djahina finit par monter sur Sand, qui commençait à piaffer d'impatience et qui voulait s'en aller maintenant, bien qu'il doive encore attendre un petit moment en étant retenu par la poigne douce et ferme de sa cavalière. La chasseresse se contenta de répondre, à l'intention de son compagnon:

-Je pense que poser cette question sera un peu difficile car nous ignorons si d'autres bandits du feu se sont joints aux précédents. Il nous faudra attendre d'être dans le Territoire Volcanique pour commencer à se faire une idée du nombre d'ennemis à combattre mais je doute que cela soit possible maintenant.

Après cette remarque, Djahina arrangea son arc et son carquois sur son épaule, releva la capuche de son manteau sur sa tête avant de poser son regard sur les autres chasseurs et de diriger de nouveau ses yeux vers ceux de Malak.

-Quand partons-nous? Je suis bien pressée d'y être et de me battre un peu.

» Un village anéanti.
» Tournoi 1 : Djahina VS Kharazan [Groupe A]
» ~~La faucheuse~~ (ou Lyilia de son prénom)
» Kharazan le barbare
» Tournoi 1 : Lyilia VS Aodhan [Groupe B]